Lorsqu'une plume de la couette s'envole ...

Les mois d'avril et de mai sont propices pour faire de belles rencontres avec certains insectes que l'on n'a pas toujours l'habitude de rencontrer. Le confinement aidant, nous prenions un peu plus le temps pour les observer et pourquoi pas pour les photographier.

Difficile de ne pas le voir avec sa grande taille, celui-ci est relativement petit, mais il peut atteindre 14 à 15 cm d'envergure.
Comme la majorité des papillons de nuit, le Grand paon a une durée de vie très courte, moins d'une semaine. 

Il est facilement identifiable avec les disques sur ses ailes. En voici une description réalisée par Jean-Henri Casimir FABRE, naturaliste du 19° siècle :
" Vêtu de velours marron et cravaté de fourrure blanche. Les ailes semées de gris et de brun, traversées d'un zig-zag pâle et bordées de blanc fumé, ont au centre une tache ronde, un grand œil à prunelle noire et iris varié, où se groupent en arc, le blanc, le châtain, le rouge amarante".

Le Grand paon de nuit se caractérise aussi par ses antennes. Celles du mâle sont plus développées (une femelle sur cette photo) qui lui permettent de localiser jusqu'à plusieurs kilomètres une femelle.

C'est à partir de ce papillon que les phéromones furent découvertes lors d'une expérience réalisée par le naturaliste.
En 1891 déjà, J-H Fabre observait qu'une femelle de Grand Paon de nuit, Saturnia Pyri, née au matin et cloîtrée sous une cloche en toile métallique attirait, dans la soirée, une quarantaine de papillons mâles venant de fort loin. Par contre, logée dans une boite hermétique, elle n'attirait aucun mâle. Il conclut, dans ses "Souvenirs entomologiques", au rôle possible "d'effluves subtiles, peut-être même d'une odeur émise par la femelle", mais ne put préciser davantage son observation qui annonçait déjà la découverte des phéromones.
Plus tard, vers 1932, Bethe désigna sous le nom d'hectohormones,, certaines "secrétions chimiques actives à l'extérieur d'un individu" ... ce n'est qu'en 1959 que le terme de phéromone, proposé par Karlson et Lüscher, fait son apparition dans la littérature scientifique.
(LES PHÉROMONES D'INSECTES 30 ANS DE RECHERCHES par Janine PAIN)

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Avec cette vague de chaleur, je passe pas mal de temps pour approvisionner tous les abreuvoirs des oiseaux positionnés aux quatre coins du potager.

Ce matin, je me suis aperçu qu'un abreuvoir servait de piste d’amerrissage pour des Polistes dominula.

Cet insecte est plus élancé que les guêpes que nous avons l'habitude de rencontrer. Il se distingue pas ses longues pattes traînantes en vol et qui lui permettent de se poser sur l'eau. Il est tellement léger que le moindre souffle de vent le fait glisser à la surface de l'eau.

C'est une des espèces de guêpes sociales des zones tempérées. Elles sont peu agressives, si l'on ne les "ennuient" pas. Je suis resté une bonne demie-heure avec l'objectif à moins de 50 cm, aucune n'est venue me voir ... Elles possèdent malgré tout un aiguillon venimeux dont elles peuvent se servir contre les intrus.

Lorsqu'il fait très chaud, les ouvrières viennent boire abondamment sur les points d'eau. Elles recrachent l'eau sur les parois du nid, ce qui provoque un refroidissement par évaporation.
C'est une technique bien connue pour refroidir une gourde d'eau en la plaçant dans une chaussette que vous vaporisez d'eau régulièrement. L'eau de cette gourde exposée au soleil (ou accrochée au rétroviseur du véhicule, en mouvement) restera bien fraîche (cela fonctionne aussi avec une "kro" ...)  

Un papillon, ayant voulu tenter un amerrissage, n'a pas vraiment réussi ...

Mardi soir, j'étais à la recherche d'orchidées sauvages dans des allées boisées, mais je rentrais bredouille ... Alors je me suis arrêté prés d'un étang pour écouter le chant des grenouilles. Le soleil commençait à disparaître derrière les bois mais la luminosité était encore excellente. Je ne pouvais m’empêcher de photographier les reflets dans cet étang. Il n'y a aucun montage, j'ai seulement fait pivoter les photos pour mettre le reflet dans le "bon sens".

Il m'arrive parfois des surprises entre le moment où je décide de prendre la photo et le déclenchement de l'appareil !!!

Voici deux photos de l'année passée que je n'avaient pas encore classées :

Le rouge-gorge et la mouche.

Le chevreuil et le corbeau.

Il y avait quelques années,
j'avais rencontré une étrange créature dans la forêt de Loches,
souvenez-vous :

Cette fois,
c'est dans les bois de Mouzay que j'ai fait une nouvelle rencontre :

Mais pour les "Anciens", cette créature n'est pas inconnue;
d'ailleurs, ils l’appellent :

  La Bêêêtte de Mouzay 

Maintenant que je sais où elle se cache,
j'irai voir régulièrement comment elle va résister au temps,
en espérant qu'un chasseur ne la prenne pas pour un sanglier ...
surtout en fin de journée ... après un bon repas !!!!

Pour le première fois, j' ai essayé de photographier les éclairs d'un orage qui passait à l'Est de chez moi.

Il s'agissait de décharges internuageux à grande distance souvent masquées par des nuages plus proches. J'ai vite compris qu'il ne fallait pas appuyer sur le déclencheur au moment de l'éclair car le temps de réaction me privait de l'éclair sur la photo. J'ai donc utilisé une pose de 12 secondes en espérant qu'un éclair se produirait dans cette durée. L'orage était tellement intense que cela fut vite le cas.

La pleine lune, c'était hier soir ... mais il y avait quelques nuages !!!

Ce soir, elle était déjà bien levée lorsque je suis sorti, mais cette fois j'avais pris le trépied pour ces deux photos.
En l'observant avec les jumelles et grâce à sa luminosité remarquable, on passerait la nuit à l'observer ... je comprends mieux l'expression "être dans la lune" !!!

j'ai une différence de couleur entre les deux photos car j'ai "joué" avec la vitesse et l'ouverture du diaphragme pensant que cela améliorerait la netteté ... mais cela a juste modifié la teinte entre les deux ??? 
Les photographes professionnels ou avertis doivent connaître l'explication de cette différence de teinte lorsque l'on modifie la vitesse et l'ouverture. 

Il fait vraiment trop chaud dans la journée pour réaliser des photos, alors hier soir je suis allé voir la lune se lever à travers les quelques nuages. Je ne sais si elle voulait faire un clin d’œil à la Terre, mais je l'ai surprise derrière un pylône :

Et en jetant un coup d’œil vers mon village qui semblait bien endormi, j'ai observé de charmantes créatures qui s'étaient données rendez-vous aux abords des premières maisons.

Je vous rassure, je n'ai pas pris un "coup de lune" sur la tête, seulement des essais avec la vitesse de l'appareil photo et je n'avais pas pris le trépied ... mais bon, elle me plait bien cette photo; et, il n'y a pas d'âge pour s'amuser !!!!

J'ai profité de la chaleur pour rester un peu à l'ombre ce midi et dans un petit coin de la maison j'ai aperçu un papillon tout rose ???
Je me suis vraiment demandé si c'était un véritable papillon, car c'est la première fois que j'observais cet insecte.

Après une recherche sur le net j'ai découvert que ce devait être un Grand sphinx de la vigne, mais autour de la maison, il n'y a plus de vigne depuis les années 80 !!!

je vais le surveiller, si je trouve un peu de temps, s'il ne prend pas son envol cette nuit pour trouver une vigne ??? 
Il va devoir parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre les vignes du Vouvray ...