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Le mardi 12 juillet, vers 21h45, j'ai remarqué que la lune qui se levait au Sud-est avait une circonférence plus grande qu'habituellement. Je suis donc allé chercher mon Nikon pour la photographier. Ce n'était que le lendemain que j'apprenais que c'était la "super lune du tonnerre".
J'avais bien fait, car le lendemain, pas de tonnerre, mais des nuages d'altitude la masquaient.
j'ai volontairement photographié la ferme (Les Ratelleries)
pour montrer la circonférence.
Est-ce une illusion d'optique ou,
un phénomène physique ou astronomique non encore expliqué ???et quelques instants plus tard en me retournant vers le Nord-ouest,
de belles couleurs au dessus du Cep pour ce coucher de soleil.
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Une Mouzéenne qui n'oublie pas son village natal
en nous adressant ces magnifiques photos de sa région.Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Un paysage tout en douceur,
Les rives d'un lac pourtant si doux en été,
mais où la nature sait aussi façonner de belles sculptures.
Une patinoire géante et naturelle,
Une petite pause confortablement assis bien au chaud.
Bon, il faudra attendre le dégel pour rentrer à la maison.
La vue sur le Mont Blanc derrière les arbres, depuis la fenêtre de notre Mouzéenne.Une rencontre lors d'une ballade avec l'emblème de sa Région.
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C'est par un beau matin de septembre, alors que le soleil se réveillait à peine,
que nous avons pris notre envol au-dessus de notre belle Loire.
Décollage tout en douceur au raz des flots de notre Fleuve qui semblait encore endormi.
Pilote, pas "cap" de passer sous le pont ???
Allez les enfants, c'est fini de jouer avec les vagues ...
Un petit coup de briquet et nous prenons notre envol.
Et voila, en moins de deux, on se retrouve au-dessus d'un magnifique château,
avec ses jardins si connus. Vous l'avez tous reconnu.
Bien entendu, il s'agit du château de Chaumont-sur-Loire.
Avec une grande dextérité, notre Pilote fait tournoyer sa montgolfière
bien au-dessus du château pour le plaisir des passagers.
Puis, il reprend de l'altitude pour venir jouer cette fois avec le soleil
en le laissant caché derrière les nuages.
Ainsi, les couleurs et les reflets sont encore plus "Magic" *
Notre Pilote est tellement chevronné qu'il nous offre un "looping" dans les airs.
Un petit clin d’œil à son collègue qui avait décollé en même temps que nous.
Et puis, c'est le retour sur terre ...
un grand bravo à RICHARD, notre pilote,
qui a poussé le luxe de se poser sur la petite terrasse de la Loire,
juste à proximité de nos voitures.Si vous voulez un moment d'évasion, pas la peine de faire des milliers de kilomètres avec un "Boeing" ou un "paquebot"
Faites vous porter par les vents, dans le silence, à l'air libre et la tête remplie de belles images et sensations.
Et puis, trouvez-moi une compagnie aérienne qui vous offre
une (voir deux) coupe de champagne à l'arrivée avec son équipage.(*) Encore un grand merci à Richard et toute son équipe d'Air Magic.
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Les mois d'avril et de mai sont propices pour faire de belles rencontres avec certains insectes que l'on n'a pas toujours l'habitude de rencontrer. Le confinement aidant, nous prenions un peu plus le temps pour les observer et pourquoi pas pour les photographier.
Difficile de ne pas le voir avec sa grande taille, celui-ci est relativement petit, mais il peut atteindre 14 à 15 cm d'envergure.
Comme la majorité des papillons de nuit, le Grand paon a une durée de vie très courte, moins d'une semaine.Il est facilement identifiable avec les disques sur ses ailes. En voici une description réalisée par Jean-Henri Casimir FABRE, naturaliste du 19° siècle :
" Vêtu de velours marron et cravaté de fourrure blanche. Les ailes semées de gris et de brun, traversées d'un zig-zag pâle et bordées de blanc fumé, ont au centre une tache ronde, un grand œil à prunelle noire et iris varié, où se groupent en arc, le blanc, le châtain, le rouge amarante".Le Grand paon de nuit se caractérise aussi par ses antennes. Celles du mâle sont plus développées (une femelle sur cette photo) qui lui permettent de localiser jusqu'à plusieurs kilomètres une femelle.
C'est à partir de ce papillon que les phéromones furent découvertes lors d'une expérience réalisée par le naturaliste.
En 1891 déjà, J-H Fabre observait qu'une femelle de Grand Paon de nuit, Saturnia Pyri, née au matin et cloîtrée sous une cloche en toile métallique attirait, dans la soirée, une quarantaine de papillons mâles venant de fort loin. Par contre, logée dans une boite hermétique, elle n'attirait aucun mâle. Il conclut, dans ses "Souvenirs entomologiques", au rôle possible "d'effluves subtiles, peut-être même d'une odeur émise par la femelle", mais ne put préciser davantage son observation qui annonçait déjà la découverte des phéromones.
Plus tard, vers 1932, Bethe désigna sous le nom d'hectohormones,, certaines "secrétions chimiques actives à l'extérieur d'un individu" ... ce n'est qu'en 1959 que le terme de phéromone, proposé par Karlson et Lüscher, fait son apparition dans la littérature scientifique.
(LES PHÉROMONES D'INSECTES 30 ANS DE RECHERCHES par Janine PAIN)
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Cette période de confinement nous avons pris le temps d'observer un peu plus la nature, et il n'est pas toujours nécessaire de parcourir des kilomètres pour faire de belles rencontres. Si l'on prend le temps de regarder là où l'on met les pieds, on s'aperçoit qu'il existe de très belles plantes. Celles que je vous présente se rencontrent dans notre région puisqu'elles existent dans un coin de mon jardin déjà depuis 2 ans. La première fois, elles étaient au nombre d'une petite dizaine et j'avais évité de passer sur la parcelle et surtout de tondre l'endroit. Cette année, il en est poussé une bonne cinquantaine sur une zone un peu plus étendue.
Il s'agit de l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), une orchidée européenne sauvage de 20 à 50 cm est originaire des régions tempérées de l'Atlantique jusqu'au Caucase, parfois très rare et parfois abondante. Ces orchidées peuvent apparaître en grand nombre certaines années et cela après une absence prolongée de plusieurs années. Ce fut le cas en Ecosse où elle fut considérée comme éteinte durant de nombreuses années, mais a été redécouvert en 2003. C'est donc pour cette raison que cette orchidée abeille est classée en "préoccupation mineure" dans certaine région.
Ces orchidées se caractérisent par un labelle zoomorphe, dont le but est d'imiter l'aspect et les phéromones sexuelles de la femelle d'un insecte pour attirer les mâles correspondants et ainsi polliniser la plante.
Dans le cas de notre Ophrys apifera, le labelle rappelle la présence d'un bourdon femelle sombre, donnant ainsi l'illusion qu'une femelle est en train de butiner la fleur. Le mâle va donc s'approcher pour s'accoupler et se charge ainsi faisant, et à son insu, des pollinies de la fleur qu'il finit par quitter ne parvenant pas à ses fins. Il partira sur une fleur voisine, et déposera cette fois le pollen sur la partie femelle de la fleur qui l'accueille, la fécondant.Cette stratégie étonnante commune à des Orchidées tropicales permet une fécondation croisée efficace et favorise la pollinisation par une seule espèce d'insecte, la seule qui soit leurrée en l’occurrence. Cette spécificité rend moins probable l'hybridation entre espèces voisines coexistant sur le même territoire en fleurissant en même temps.
Je profite de cet article pour publier des photos de l'Orchis blanc trouvée par un Mouzéen et dont j'avais réalisé plusieurs photos.
Cette orchidée est présente dans toute la France surtout sur milieu calcaire et elle préfère principalement les sous-bois ou le bord des chemins ombragés.
Enfin voici une orchidée que vous avez probablement rencontré et que vous avez probablement sur votre pelouse.
L'orchis bouc est plus robuste, elle peut même atteindre 1 mètre. Cette espèce connaît actuellement une forte expansion peut-être en lien avec l'augmentation des températures et surtout de nos hivers sans "grand froid".Concernant l’appellation de cette orchidée, je ne suis pas certain qu'elle doit réellement son nom à son odeur. je n'ai pas vraiment constaté une ressemblance avec celle du caprin, surtout qu'il est difficile de trouver une explication sur les différents sites. j'ai même trouvé un site, du Poitou, où l'on parlait d'une odeur de Chabichou !!! et, à moins que cette orchidée ait des tendances suicidaires, je ne vois pas pourquoi elle produirait une odeur pour attirer des chèvres plutôt que des insectes qui favorisent sa pollinisation ???
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Notre petit village cache de nombreux passionnés dans tous les domaines comme nous les présente régulièrement le Café éphémère.
Lors de ce dernier rendez-vous, j'ai rencontré une collectionneuse d'orchidées. Elle les garde de nombreuses années, certaines ont plus de quinze ans. Ses orchidées sont vraiment magnifiques et il est difficile d'imaginer toutes les heures passées pour leur donner autant de soins du lever au coucher du soleil, car ses fleurs demandent un contrôle permanent de leur température, il faut les hydrater aux bonnes heures et leur proposer des séances de luminothérapie en fonction des saisons. Cette Mouzéenne passionnée d'orchidées est une véritable infirmière pour ses magnifiques fleurs.
Toutes ces orchidées appartiennent à la variété du cymbidium.
Le cymbidium est la plus rustique des orchidées d'appartement, à tel point qu'elle peut passer la belle saison au jardin.
Il faut juste lui prévoir un coin frais et ombragé afin de venir passer un moment avec elles et leurs tenir compagnie.Cliquez sur la photo pour visualiser à la bonne taille.
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Dans nos campagnes et plus particulièrement en hiver, les travaux sont consacrés à l'entretien des outils et la réfection des clôtures pour l'élevage.
Dans ma petite commune, nos agriculteurs maîtrisent parfaitement les dernières technologies. Alors, pour vérifier l'état des clôtures électriques, rien de plus facile que de sortir l'hélico du hangar afin d'inspecter les parcs et voir s'il faut changer des piquets ou regarder si des fils n'ont pas été arraché par le passage des animaux des forêts. Autrefois, cela s’effectuait avec des drones, mais il y a bien longtemps de cela ...
Vérification d'une clôture au dessus du "Chêne" (le chêne, c'est le nom de la ferme de la route du Cep)
le pilote va-t-il passer entre les deux arbres ????
Bon, je vous donne la solution : c'est une société chargée du contrôle des lignes EDF. Sur cette photo, il s'agit d'une illusion d'optique. Le pilote passe derrière l'arbre (situé au dessus du Chêne) pour vérifier la ligne qui borde la route montant au Cep. L'hélicoptère vole derrière la ligne de crête et donne l'impression de survoler la clôture du parc.
Bravo le pilote, ça, c'est prendre un virage sur l'aile !!!
(au dessus de la maison du Soufflet)
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Le froid est de retour, -4,1°C ce matin sur Mouzay, le temps de sortir l’appareil pour réaliser quelques photos sur les vitres.
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Avec le retour du soleil, et avec ses couleurs "reflets jaunes", je suis allé faire le tour de notre plan d'eau; un p'tit coin reposant et calme.
Tiens, on dirait que le soleil était mécontent ce soir ??? aurait-il revêtu son "gilet jaune" !!!
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